L'alphabet phonétique de l'OTAN est composé de 26 mots codés qui représentent les 26 lettres de l'alphabet anglais. Ces mots de code spécifiques sont largement utilisés afin d’améliorer la communication lorsqu’il faut être clair.
L'alphabet doit être compris par chacun, quelle que soit sa langue maternelle. L'industrie militaire, médicale, de vente au détail et l'industrie aérienne utilisent généralement cette forme d'alphabet également connue sous le nom d'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale). L’alphabet phonétique est crucial pour tous les pilotes puisqu’il leur permet de transmettre des messages clairs aux contrôleurs aériens pendant le vol.
Histoire
En 1927, le premier alphabet orthographique reconnu internationalement a été utilisé par l’Union internationale des télécommunications. Les forces armées britanniques et américaines avaient également des alphabets orthographiques différents. Les Britanniques ont adopté l'alphabet radio de la RAF tandis que les États-Unis ont utilisé l'alphabet armée/marine, connu sous le nom d'alphabet Able Baker. L'alphabet suivant était utilisé pour l'aviation civile jusqu'à la Seconde Guerre mondiale :
Amsterdam, Baltimore, Casablanca, Danemark, Edison, Floride, Gallipoli, La Havane, Italia, Jérusalem, Kilogramme, Liverpool, Madagascar, New York, Oslo, Paris, Québec, Roma, Santiago, Tripoli, Upsala, Valence, Washington, Xanthippe, Yokohama , Zurich
Les États-Unis ont commencé à utiliser l’alphabet phonétique armée/marine en 1941 afin de normaliser les systèmes entre toutes les branches des forces armées. L’alphabet est connu sous le nom d’Able Baker. En 1951, l’aviation civile adopte alors l’alphabet Able Baker afin de disposer d’un alphabet codé universel. Au fil des années, des problèmes ont été découverts et la version finale a été mise en œuvre en 1956. Les mots de code finaux pour les lettres de l'alphabet ont été choisis sur la base de milliers de tests de compréhension différents impliquant plus de 30 pays. La prononciation des mots peut varier selon les pays, mais pour éliminer toute autre divergence » ; des enregistrements et des affiches sont disponibles auprès de l'OACI. L'alphabet suivant est celui que nous utilisons actuellement :
Alpha, Bravo, Charlie, Delta, Echo, Foxtrot, Golf, Hôtel, Inde, Juliett, Kilo, Lima, Mike, Novembre, Oscar, Papa, Québec, Roméo, Sierra, Tango, Uniforme, Victor, Whisky, X-Ray, Yankee, zoulou
Organisation de l'aviation civile internationale
Pour devenir pilote, il est obligatoire d’apprendre l’alphabet phonétique. L'anglais est également la langue internationale utilisée dans l'aviation. Chaque tour doit avoir au moins un contrôleur anglophone en service à tout moment. Il est intéressant de noter que seuls les chiffres 0 à 9 sont utilisés pour référencer les pistes, les altitudes et tout autre terme numérique. Par exemple, pour la piste numéro 16, les pilotes diront « piste numéro un-six ».
Morse
Le code Morse est une sorte de codage de caractères qui transmet des informations télégraphiques à l'aide d'un battement. Inventé par Samuel Morse, l'inventeur du télégraphe, un auditeur très expérimenté peut comprendre le code Morse sans équipement spécial. Il existe des éléments courts et longs pour représenter les lettres, les chiffres et la ponctuation. Lors de l’apprentissage du code Morse, il est conseillé de ne pas se souvenir des points et des barres obliques, mais plutôt de se souvenir des sons spécifiques. La vitesse de codage se mesure en caractères par minute. Les opérateurs radioamateurs utilisent actuellement le code Morse. Les pilotes et les contrôleurs aériens connaissent généralement le code Morse mais ne l’utilisent pas nécessairement.
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